à la uneCamerounSociété

Affaire Cyrus Ngo’o: voici la liste du clan derrière Ngoh Ngoh

Entre réunions secrètes et manœuvres souterraines, le clan Ngoh Ngoh n’aura rien épargné pour donner une réplique appropriée au clan de Laurent Esso.

Selon nos sources, après avoir reçu les correspondances que leur adresse au début du mois de juillet 2021, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre d’Etat Sg/Pr,
les 3 membres du gouvernement à savoir Henri Eyebe Ayissi, Louis Paul Motaze et Séraphin Magloire Fouda refusent de succomber aux chants des sirènes. A tout le moins, chacun s’accroche sur une argutie pour trainer le pas et se débiner. Louis Paul Motaze évite de se tirer une balle dans les pieds en excipant avec une rouerie pateline la décision de l’ancien Sg du Minfi,Ebang Mve, qui accorde le mandat à Lazare Atou. Eyebe Ayissi traine les pieds.

Séraphin Magloire Fouda se désolidarise carrément. Seulement, las d’agiter en vain le hochet de l’annulation du mandat de Lazare Atou, le clan Ngoh Ngoh s’organise autrement à travers des réunions sécrètes qui sont organisées régulièrement à Odza, dans la cossue résidence de Mme veuve Hayatou née Zakiatou, juge au Tcs. Celle-ci est présentée comme une relation très intime du ministre d’Etat Sg/Pr qu’elle connait particulièrement. De quoi combler les amateurs de ragots… L’une des saynètes rapportées dans les couloirs du Tcs est
particulièrement savoureuse. Il s’agit de ce prétendu conseil de guerre qui se serait tenu, tout le long du weekend du 15 août dernier, dans cette résidence.

Sont présents Ferdinand Ngoh Ngoh en personne, Cyrus Ngo’o,Zakiatou,Aminatou, la sœur de la juge récemment appelée au secrétariat général de la présidence
de la République lors des derniers mouvements, Awala Wodougue, Betchol, ancien
chargé de mission dans les services du Pm récemment nommé au secrétariat du Conseil des ministres à la présidence de la République, etc. Il s’est agi pour le clan de préparer l’audition de Cyrus Ngo’o du 18 août 2021 au Tcs. Vrai ou faux ? Toujours est-il que, selon les chuchotis des gazetiers entendus dans les couloirs du Tcs où les langues se délient peu à peu, c’est depuis le début de l’audition de Cyrus Ngo’o qu’on observe une sorte de frénésie sur la toile avec des copies des documents qui y circulent. Ceux qui font l’exégèse de ce qui se passe et de toute cette agitation, pensent qu’en provoquant ces fuites pour inonder les réseaux sociaux, le clan Ngoh Ngoh voudrait, dans un ultime baroud d’honneur, soulever des lièvres bien dodus qui, pour eux, se seraient aussi engraissés, à l’ombre des liquidations menées par Lazare Atou dans le patrimoine de l’ex-Onpc, de l’exRégifercam et de l’exOncpb. Joints à un exercice que les stratèges de ce clan semblent maitriser sur le bout des ongles, ceux ci ne cessent depuis lors de faire des révélations sur les Réseaux sociaux.

A croire qu’ils se sont bien passé le mot au cours de ces prétendues messes
basses célébrées à Odza chez Zakiatou, il y a un pas que les détracteurs de Cyrus Ngo’o ont tôt fait de franchir pour accuser ses proches d’être à l’origine des fuites des documents qui inondent la toile depuis mercredi
dernier. Dégât collatéral recherché ? D’abord présenter Cyrus Ngo’o comme une victime résignée, pour crédibiliser la thèse selon laquelle Laurent Esso utilise aujourd’hui la justice comme une arme de règlement de comptes politiques. Un sentiment qui n’en est pas moins nourri depuis que Bolloré a perdu le port de Douala. Ensuite, faire feu de tout bois pour mettre sur la place publique la liquidation prétendument calamiteuse de Lazare Atou à l’exOnpc, à l’ex-Regifercam et à l’ex-Oncpb.

Quelques séquences les plus fortes de cette farandole : « (…) En effet, constatant que M Atou Lazare qui officiait dans le cadre de ces liquidations, ne reversait pas dans les caisses du trésor public camerounais, entre autres,
les loyers payés par les locataires des bureaux de l’immeuble de l’exOncpb à Douala et de l’immeuble Shell à Yaoundé, le ministre Abah Abah décida D’arrêter son mandat (contrat avec l’Etat) en avril 2007 (…) », « (…) Atou dicte sa loi et jouit d’une impunité démesurée au Cameroun. Chacun de ses clients et protecteurs occupe ou possède illégalement un immeuble appartenant à ces sociétés. Le patrimoine de l’Etat placé sous sa liquidation se chiffre à environ 100 milliards de francs Cfa (…) », « Au niveau de la gare de Bessengue, un important lot a été remis frauduleusement à l’actuel ministre d’Etat chargé de la justice, Laurent Esso, en usant de faux titres fonciers pour prétexter que c’était un lot familial (…) », « Atou Lazare est le protégé du ministre de la justice Laurent Esso (…) ». Dixit Ndzana Seme.+

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp