Affaire Conclue : les vendeurs ont-ils le droit de se rétracter après leur passage dans l’émission ?

C’est tout le principe d’Affaire conclue : des anonymes viennent présenter des objets à vendre à des collectionneurs. Les vendeurs ont-ils le droit de se rétracter après avoir conclu un deal devant les caméras ?

La rentrée a été mouvementée pour les équipes d’Affaire Conclue. Après six ans de bons et loyaux services, Sophie Davant a cédé sa place d’animatrice. Par choix mais pas tout à fait, car l’ex-femme de Pierre Sled aurait aimé conserver son poste, tout en animant la case de l’après-midi sur la station de radio Europe 1. Une organisation impossible à gérer pour France Télévisions, qui lui a donc demandé de trancher. C’est ainsi que Julia Vignali, qui présentait jusqu’ici Télématin avec Thomas Sotto, s’est vue proposer les commandes de la célèbre émission de brocante. Une belle opportunité que l’épouse de Kad Merad a su saisir.

« Il va me falloir encore plusieurs jours de tournage pour que ça devienne une évidence mais tous les retours sont positifs. J’ai été particulièrement touchée par l’accueil qui m’a été fait, de la sortie du taxi jusqu’au verre de l’amitié à la fin. C’était vraiment très sympa », avait-elle confié, pleine d’enthousiasme, à la fin de son premier jour de tournage.

Les candidats ont le droit à un temps de réflexion

Alors que l’émission connaît un souffle nouveau grâce à l’arrivée de Julia Vignali, nos confrères de Télé-Loisirs ont consacré une enquête aux coulisses du programme. L’occasion d’apprendre que les ventes conclues dans l’émission ne sont pas définitives ! Auparavant, les acheteurs amenaient directement leur argent sur le plateau et réalisaient la transaction face à la caméra. De quoi laisser penser qu’il n’y a pas de retour en arrière. Et pourtant : comme le révèle Renaud Rahard, le directeur des programmes de Warner, qui produit Affaire Conclue, les candidats ont bien la possibilité de se rétracter, même après avoir conclu une vente avec un acheteur de l’émission.

« C’est une liberté importante qu’on leur accorde car il y a quand même du stress entre l’expertise et la vente. Si en rentrant à la maison, la famille du vendeur estime qu’il s’est fait avoir, il faut qu’il puisse se rétracter. Certains peuvent également avoir une angoisse à l’idée de se séparer de l’objet », explique l’intéressé, qui précise néanmoins que ce genre de situation reste anecdotique. Quant aux collectionneurs du programme, ils n’ont pas le même privilège : une affaire conclue est conclue !