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Affaire Amougou Belinga : Voici la liste des autorités que Modeste Mopa s’est dangereusement mis à dos

• La Direction générale des impôts ne quitte pas Jean-Pierre Amougou Belinga d’une seule semelle

• Dieudonné Essomba souligne l’excès de zèle de Modeste Mopa Fatoing

• Valère Bessala prend aussi un coup en passant

Dieudonné Essomba ne lâche pas Valère Bessala et Modeste Mopa Fatoing, décidemment. Il veut leur faire boire le calice jusqu’à la lie. Dimanche le 22 mai 2022 sur la chaîne de télévision Vision 4, dans l’émission Club d’Elites, l’économiste et consultant de télévision Dieudonné Essomba a débattu avec d’autres invités sur le sujet relatif au redressement fiscal de Jean-Pierre Amougou Belinga embêté par la Direction générale des impôts (DGI).

Ensemble, les panélistes ont abordé la « tentative d’escroquerie » des agents des impôts à l’encontre d’Amougou Belinga qui est le patron du media en question. Dieudonné Essomba a lancé : « Ces gens de l’Enam ont l’habitude de se protéger mutuellement. Quelqu’un dit que le directeur général des impôts est souverain. Il est souverain plus que qui ? ».

Sur le même média il y a quelques jours, Valère Bessala avait demandé à Belinga de faire attention : « Jean-Pierre Amougou Belinga est mal accompagné. Il doit virer son conseil fiscal. Le directeur général des impôts vous a même beaucoup aimés. Mais vous avez utilisé des gros bras. Attention le directeur général des impôts a une autonomie sur la gestion de la fiscalité ».

Lundi le 23 mai 2022, au lendemain de son passage à la télévision, Dieudonné Essomba a adressé un message à Valère Bessala qu’il estime être un produit de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

Certains s’imaginent qu’ils peuvent imposer des œillères à des experts et leur faire dire ce qu’ils veulent entendre. Malheureusement, le monde ne fonctionne pas sur ce modèle.

On peut détester Jean-Pierre Amougou Belinga, critiquer son comportement, émettre des doutes sur l’origine de sa fortune ou dénoncer les appuis de l’Etat sur la ligne 94, c’est votre droit le plus absolu.

Mais le problème ici n’est pas là. Il est dans les impôts qu’il doit payer. Dès lors qu’il en conteste le montant, la DGI doit présenter les indicateurs de gestion sur lesquels elle a fondé ses décisions. Or, elle en est totalement incapable.

Du reste, l’actuel directeur général des impôts (Modeste Mopa Fatoing) fait preuve d’un excès de zèle lié certainement à un désir de se faire remarquer ou de plaire à des patrons.

Mais c’est un mauvais directeur des impôts qui a de très mauvais rapports avec le monde des affaires, ce qui est une faute. Il a été dénoncé par Tawamba du Gicam et par les Brasseries, et il estime que c’est parce qu’il fait bien son travail…

Il va contre la décision du ministre, au motif qu’il serait autonome, et avec cette logique, il finirait par s’opposer au Premier ministre et puis au président de la République.

Il ne comprend absolument rien. Quant à Valère Bessala, c’est un administrateur civil et un produit de l’Enam. C’est une obligation pour eux de se protéger mutuellement. Il ne dit rien.

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