Accusée de viols sur mineurs, cette enseignante affirme être enceinte d’un élève de 12 ans, « Je vais élever ce bébé »

Les faits ont suscité de vives réactions sur la Toile. Alissa McCommon, une ancienne enseignante de l’établissement scolaire de Covington, aux États-Unis, s’est récemment retrouvée au cœur d’une vive controverse suite à des allégations qui ont attiré l’attention du public. La femme de 38 ans a été arrêtée le 8 septembre dernier à son domicile après avoir été accusée d’avoir violé un enfant de 12 ans, ainsi que l’a rapporté RMC.

En plus de ces allégations, il a été rapporté qu’elle aurait engagé des échanges de messages inappropriés avec de jeunes garçons par le biais des médias sociaux. Ces révélations ont intensifié l’indignation du public et suscité un vif débat. L’enseignante a toutefois été libérée de sa détention provisoire moyennant le versement d’une caution de près de 25 000 euros.

Une enseignante enceinte d’un jeune garçon de 12 ans

L’évolution de l’affaire a pris une tournure encore plus sombre au moment où Alissa McCommon a choisi de divulguer, au cours d’une conversation téléphonique, être enceinte du jeune garçon qu’elle est accusée d’avoir violé. « Quand le bébé arrivera et qu’il te ressemblera, nous n’aurons plus à nous parler. », ont rapporté les médias américains d’après un enregistrement de l’appel diffusé par les procureurs lors d’une audience, le 3 octobre dernier.

La révocation de sa libération sous caution a été déclenchée par cet appel téléphonique, ainsi que par d’autres messages où elle proférait des menaces envers le jeune garçon. Elle aurait indiqué qu’il allait « regretter » d’avoir partagé l’intégralité de ses informations avec les autorités.

« Je vais élever ce bébé. Je peux le faire »

Les enregistrements ont également permis aux autorités d’entendre les supplications de l’enseignante quant à son désir d’élever son bébé. « Mon Dieu, s’il te plaît, dis-moi que tu ne vas rien dire. Je vais élever ce bébé. Je peux le faire », a-t-elle exprimé. Néanmoins, pour le moment, il demeure impossible de déterminer avec certitude si ce qu’elle relate est véridique ou bien au contraire, fabriqué de toutes pièces.

Des investigations médicales ont été entreprises pour établir la véracité des faits. Parallèlement, les enquêteurs ont mis en lumière le fait qu’Alissa McCommon aurait fait usage d’un numéro de téléphone jusqu’alors inconnu pour envoyer des messages à sa victime.

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L’inquiétude des autorités

L’enseignante aurait usé d’un code spécifique pour confirmer que l’élève était seul, souvent avant d’envoyer des photos nues sur Snapchat. Ce serait également à ce moment-là qu’elle aurait proféré des menaces à son encontre par le biais de messages.

En outre, les autorités ont exprimé leur inquiétude quant à la possibilité que d’autres individus aient été sollicités de la même manière. Par conséquent, le département de police de Covington a vivement incité toutes les personnes ayant été en contact avec un numéro inconnu à lui communiquer ces informations, dans le but de prévenir de possibles abus futurs.