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Accidents Routiers : Ngalle Bibehe joue avec les chiffres de la mort

Il a fallu que le journal Emergence fasse un clash pour faire bouger les choses à travers ces infos d’un autre genre…
Ces chiffres sont inexactes, parce rien n’est fait pour comptabiliser au chiffre les cas d’accidents sur nos routes, à demander comment est-il réaliser la collecte des données or le plus grand nombre des cas d’accidents de la route se déroule en zone urbaine et d’autres en campagne. On fait croire au camerounais que seule les agences de voyages sont ceux-là qui sont le plus impliqués dans des cas d’accidents de la route, mais non, J’ai été victime d’un accident de la circulation en décembre 2022 et la prise s’est passé dans une clinique de la ville de Douala, des cas comme ça se passe inaperçu dans nos villes.
Les entrées Est et Ouest de la ville de Douala enregistrent de nombreux cas d’accident chaque jour avec des blessures graves et des décès, sont-ils comptabilisés?
Lorsque le ministre des transports lance une campagne de sensibilisation sur les accidents de la route, la seule cible visée n’est que les agences de voyages et du coup j’estime que les chiffres rendus public ne concernaient que ces seules entreprises qui sont les usagers de la route.
Le mal est plus profond, l’art de biaisé les chiffres comme pour faire croire que les accidents sont en recul, bien au contraire de faire comme si 100 blessés graves par jour n’est pas si grave que ça… Que réparer les corps peut suffire à réparer les vies… On croit que les accidents de la route sont une fatalité alors que c’est à nous d’agir pour les éviter…
Rendre la route plus sûre ne dépendra que de nous, personnes n’interviendra à notre place. S’il faut s’en tenir à ce qui se passe pour réduire les accidents de circulation sur nos routes, la teneur en approche systémique n’est pas bonne du moment où les informations pour capitalisé voir de la collecte des données sur l’ensemble des cas d’accidents qu’enregistre nos différents réseaux routiers. Que dire de ses multiples cas d’accidents qui se déroulent en centre urbain de nuit comme de jour et dans nos campagnes sans que cela ne fasse l’objet d’un constat et qui passe inaperçu ?
Oui, 963 décès c’est comme si c’est une victoire pour le ministère des transports, mais que non, ça ne doit pas être toléré, zéro tolérance parce que il y a faire mieux que ça pour éviter à plus de drame sur les routes que d’envoyer des chiffres en l’air et de célébrer une victoire alors même le Cameroun dispose d’un parc automobile très faible pour enregistrer de tel cas d’accident. 963 morts c’est trop grave que ça.
Seule la sensibilisation et l’éducation routière est l’arme fatale pour réduire les hécatombes sur nos routes, la répression ne peut pas seule venir à bout de cette pandémie…
En sensibilisation et en communication sur les accidents de la route, les messages ont des effets positifs sur les usagers de la route, positifs par cela amène à une prise de conscience et aux changements des comportements lorsque l’on doit emprunter la route. Mais voyez-vous que le ministère des transports communique moins sur la sensibilisation à la sécurité routière au lieu et place d’envoyer ces équipes sur nos axes routiers organiser l’arnaque des usagers de la route.
Combien de temps cela va durer Monsieur le Ministre des Transports de croire que 963 décès n’est par an, que ce n’est pas si grave que ça?
On continue de croire que ceux qui survivent, pourront revivre comme avant?
On pense qu’un accident de la route ne dure qu’une seconde alors qu’il peut durer tout une vie; nous croyons que derrière chaque corps blessé, il n’y a qu’une seule vie blessé; mais non, c’est toute une famille qui est frappé. Nous continuons à croire que les accidents de la route sont une fatalité alors que c’est à nous d’agir pour les éviter;

Rendre la route plus sûre ne dépend que de nous;
Mobilisons-nous au côté des Personnes victimes d’accidents de la route et mettez en place des animations et des partenariats au niveau local avec des associations et ONG. Animer les stages de sensibilisation à la sécurité routière. Contrôler et sanctionner les infractions au Code de la route. communiquer et informer le public sur la sécurité routière et les différents cas d’accidents de la route dans l’ensemble du territoire nationale, en organisant des ateliers de voiture tonneau ou de parcours simulation alcoolémie, des limitations de vitesses reposant sur des règles scientifiquement prouvées et établies en fonction des limites de l’individu et des lois de la physiques.

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