Idéalement, le premier repas de la journée devrait faire la part belle aux aliments riches en vitamines et minéraux et contenir suffisamment de fibres, amies de la satiété. Mais notre petit-déjeuner n’est pas toujours idéal. Une naturopathe a dressé la liste des erreurs que l’on commet le plus souvent au lever du lit.
Pour nombre d’entre nous, le petit-déjeuner, c’est un peu tous les jours la même chose. Par facilité, souvent. Par manque de connaissances diététiques ou d’inspiration, aussi. « Il est assez difficile de changer nos habitudes », reconnaît Marina Ganivet, naturopathe. « On a une relation particulière au café, on adore les viennoiseries… Mais si l’on ressent de la fatigue ou des fringales dans la matinée, c’est que les bonnes combinaisons alimentaires n’étaient pas présentes au petit-déjeuner. Il faut alors s’écouter et adapter ce repas en fonction de son ressenti. »
« Il n’est pas obligatoire de petit-déjeuner dès le saut du lit ! assène notre experte. Si l’on n’a pas faim, il ne faut pas se sentir obligé d’avaler quelque chose « pour bien faire ». Notre corps nous signifie que l’on a peut-être trop mangé la veille, et que notre système digestif n’a pas eu le temps de finir son travail correctement. On ne se force pas. »
Le bon réflexe ? « Boire un verre d’eau ou une infusion, et prendre un fruit ou un en-cas – des amandes, par exemple – à croquer dans la matinée, si la faim se réveille plus tard. »
« Il est de coutume de dire qu’il faut « petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un mendiant », note Marina Ganivet. Cela était peut-être vrai à une certaine époque, lorsque les métiers étaient plus éprouvants physiquement. Aujourd’hui,il est nécessaire d’adapter notre petit déjeuner au niveau d’activité physique que l’on aura durant la matinée. Il faut se rappeler que plus un petit déjeuner est copieux, plus il est difficile à digérer, avec, à la clé, des somnolences possibles dans la matinée. »
« Le petit-déjeuner français traditionnel est hyper acidifiant : riche en sucres raffinés et en graisses saturées, qui font le lit des maladies inflammatoires », souligne notre experte.
La baguette beurrée et nappée de confiture ? Notre café au lait ? Les croissants tout chauds ? Les laitages ? « Tout cela devrait rester exceptionnel, assure la naturopathe. Ces aliments malmènent notre foie et notre système digestif, demandent à notre pancréas une grosse production d’insuline… Sur le moment, on se sent rassasié, mais deux heures après, c’est le coup de barre assuré. »
Notre experte : Marina Ganivet, naturopathe à Arcachon.
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