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20 mai : fragile au défilé, Decouvrez comment Biya reçoit une lettre d’adieu avec les dernières demandes du peuple

• Paul Biya a peut-être assisté à la dernière Fête de l’unité

• Le chef de l’Etat est mal-en-point

• Des dernières demandes lui ont été adressées

Dans quelques heures, la Fête nationale de l’unité, édition 2022, appartiendra à l’histoire. Le défilé civil et militaire a effectivement eu lieu, avec la présence du président Paul Biya et sa femme Chantal Biya. Des messages sont adressés au président camerounais, après l’évènement.

Le journaliste Jean-Claude Mbede Fouda a écrit et publié une tribune dans laquelle il s’adresse au chef du parti du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) : « Votre seul péché est d’avoir laissé des gens voler tout l’argent du pays », lui a-t-il dit.

Au revoir Monsieur le Président !

Fin du dernier défilé du 20 mai pour son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun. Nois. Oua rendons hommage pour votre longévité au service du pays.

Monsieur le Président. Vous dîtes ce que vous reçûtes des collaborateurs que vous nommâtes.

Vous fîtes donc ce que vous pûtes. Puisque vous fûtes trahis par les vôtres. Votre seul péché est d’avoir laissé des gens voler tout l’argent du pays, pour vous chasser du pouvoir en vous humiliant, comme ils le font aujourd’hui.

Il aurait fallu en fusiller quelques-uns sur la place publique. Pour stopper la saignée. Comme en Chine.

Maintenant que vous partez, ils vont utiliser l’argent volé pour financer la guerre de succession.

Ensuite, le reste sera injecté pour achever vos précieux projets qu’ils ont bloqués durant votre magistère.

Ainsi, ils paraîtront travailleurs, compétents et patriotes devant le peuple qui n’entend rien pardonner à votre successeur.

Maintenant que le peuple vous a rendu un hommage mérité : et tant que vous pouvez encore signer quelque chose, s’il vous plaît, monsieur le Président, faites un de rire ménage avant de partir. Puis, vous pourrez maintenant partir. Dignement. Comme vous êtes venus.

En politique, vous êtes pour les Camerounais comme Samuel Eto’o Fils : on vous aime et on vous déteste. Tout le Cameroun et toute la diaspora étaient connectés ce jour pour vous voir. Même ceux qui vous insultent avaient la nostalgie de ces gestes d’Etat que mimeront encore plusieurs générations de dirigeants. Pas seulement les gardes qui courent. Même votre gestuelle est un art.

Monsieur le Président, les Camerounais sont prêts à oublier toutes vos erreurs de gouvernance et de présidence. Ils vous demandent une seule chose : après 40 ans de règne, partez sans laisser le pouvoir entre les mains de ceux qui vont perpétuer le régime qui a détruit votre action.

Si vous partez en entraînant tous vos collaborateurs actuels et passés, vous aurez créé des conditions pour l’émergence du Cameroun en 2035. Vous rentrerez dans l’histoire. Merci beaucoup Monsieur le Président.

Je ne vous manquerai jamais de respect. Car vous êtes un patriarche et c’est une bénédiction d’atteindre votre âge. Bon repos Cher patriarche de la République. Bonne fête de l’unité !

Un honnête citoyen exilé par le régime qui vous a fait échouer.

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